Alassane Ouattara : « Des miliciens" du camp Nahibly, auteurs des attaques de domiciles à Duékoué»

Publié le par patricknguessan

Les malfrats qui ont tué 5 personnes dans la nuit du jeudi 19 juillet au quartier Kokoma de Duekoué (ouest) lors des attaques de domiciles, sont des miliciens qui vivaient dans le camp Nahibly, a indiqué samedi le président ivoirien Alassane Ouattara, dans une interview sur Rfi.

"La sécurité est revenue en Côte d’Ivoire mais il y a des irruptions de temps en temps. Il y en a eues il y a quelques mois, il y en a eues il y a quelques semaines", a assuré M. Ouattara, dans son interview samedi matin. Revenant sur les événements des 19 et 20 juillet qui fait au total 11 morts, selon le gouvernement, et 211, selon le Front populaire ivoirien (Fpi, parti de Gbagbo), M. Ouattara a mis en accusation des miliciens, sans d’autres précisions. "Les miliciens sont sortis du camp des réfugiés (camp Nahibly) et son allés attaquer les populations civiles, qui elles-mêmes, ont voulu se venger", a dit M. Ouattara, condamnant de nouveau ces violences et réaffirmant que les auteurs de ces actes "seront transférés devant la justice".

 "Il n’y aura plus d’imputé en Côte d’Ivoire", a-t-il insisté.

 Le 20 juillet, suite aux braquages meurtriers dans le quartier Kokoma, où vivent majoritairement des malinké (ethnie du nord d’où est issu M. Ouattara), plusieurs centaines de riverains ont attaqué le camp Nahibly (où vivaient des Wê, ethnie de l’ouest, région natale de Gbagbo), estimant qu’il abritait des bandits. Bilan officiel: 6 morts dans le camp entièrement détruit. Mais selon le parti de Gbagbo, les représailles contre camp Nahibly ont été menées par l’"armée de Ouattara" notamment "les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI)" et des "dozos" (chasseurs traditionnels" dans le cadre d’une politique de "recolonisation" et "d’expropriation" des populations Wê au profit des "Burkinabè et Maliens" "plus malléables" pour les "multinationales", a-t-il estimé.

Alerte-info.net

               

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